Matthieu 9, 21
Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. »
1145. ELLE SE DISAIT EN ELLE-MÊME : «SI SEULEMENT JE TOUCHE SON MANTEAU, JE SERAI SAUVÉE.» Hilaire dit : «Grande est la puissance du Christ, car elle n’existe pas seulement dans l’âme, mais à partir de l’âme dans le corps, et à partir du corps elle se répand dans les vêtements.» Ainsi, nous devons avoir du respect pour tout ce qui a touché le corps du Christ, Ps 132[133], 2 : Comme l’huile qui coule sur la barbe, sur la barbe d’Aaron, qui coule sur le bord de son vêtement, etc. Qui coule sur la barbe, à savoir, la divinité sur la chair ; et sur le bord du vêtement, à savoir, sur les apôtres. Si nous agissons ainsi et nous attachons à lui, nous serons sauvés : Tous ceux qui invoqueront le nom du Seigneur seront sauvés [Jl 2, 32].
L'évangéliste nous communique ce petit monologue intérieur, afin que nous puissions
mieux comprendre le motif pour lequel la pauvre infirme s'était décidée à toucher la frange du manteau de
Jésus. - Si je peux seulement… un simple contact devra suffire, il n'en faudra pas davantage pour assurer sa
guérison. En se parlant ainsi à elle-même, elle établissait un contraste entre ce remède nouveau et les
médecines coûteuses quoique inutiles qu'on lui avait prescrites depuis douze ans. Sa foi lui dit que le corps
d'un homme si saint et qui opère de si grandes merveilles, doit être doué lui aussi d'une vertu mystérieuse,
qu'il doit s'en échapper des grâces secrètes dont elle pourra profiter pour son propre avantage.