Matthieu 9, 25
Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva.
Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva.
1152. MAIS, QUAND ON EUT MIS LA FOULE DEHORS, IL ENTRA. Et pourquoi la foule fut-elle écartée ? Parce qu’elle n’était pas digne de voir. La foule, ce sont les Juifs qui ne se convertissent pas. Au sens moral, pour que l’âme soit rappelée à la vie, il faut qu’elle écarte la foule des pensées, et alors entre le Seigneur. IL ENTRA ET LUI PRIT LA MAIN, etc. Ps 117[118], 16 : La droite du Seigneur a déployé sa force. [Le Seigneur] tient la main du pécheur lorsqu’il lui apporte [son] aide. ET LA JEUNE FILLE SE LEVA, à savoir, pour vivre. De même [nous relevons-nous] du péché avec l’aide de Dieu.
Lorsque la foule eut été renvoyée, sans voies de fait cependant, comme le
voudraient plusieurs auteurs ; « non par la force et les menaces, mais par la voix et les commandements »,
Fritzsche. - Il entra : accompagné du père et de la mère de la défunte et de ses trois disciples, il entra dans
l’appartement funéraire. La jeune fille était étendue sur son lit ; il lui prit la main, lui dit en syro-chaldéen :
« Jeune fille, je te le dis, lève-toi ! », Marc. 5, 41, et aussitôt, la jeune fille se leva. Quelle simplicité dans le
miracle et dans le récit ! Jésus avait dit que la malade dormait, il la traite en effet comme une personne qu’on
vient doucement éveiller. Ce n’est pas ainsi que les anciens prophètes, même des plus puissants, pouvaient
ressusciter les morts !